"Ils étaient le miroir de leurs attentes, la petite musique de leur page à tourner,
la lucarne de leur toit pour regarder les étoiles."
Est ce que vous vous fiez beaucoup à votre instinct dans le choix de vos lectures ? Pour ma part oui, même si j'apprécie une sélection basée sur un repérage préalable, en fonction de mes goûts et des avis lus. Hier, je suis tombée par hasard sur cette BD, dont la couverture et le nom m'ont beaucoup intrigué. Alors, j'ai retourné le livre et ait découvert la quatrième de couverture : "Au milieu d'une forêt tendre, dans une clairière de rien, un tout petit machin se réveille mais ne se souvient pas."
Pour apporter quelques précisions, l'ouvrage est paru aux éditions Ankama en septembre 2010. Le dessin, uniquement en noir et blanc, est à la fois précis est épuré. Une attention toute particulière est accordée à l'expression émotionnelle des personnages, ce qui renforce l'intérêt des dialogues. Je ne connaissais pas du tout le travail de ces trois auteurs/illustrateurs, mais ces planches me donnent envie de me pencher plus le sujet car j'ai beaucoup aimé leur univers.
Je pourrais vous faire de longues phrases soigneusement réfléchies et concrètes sur le contenu de cette BD. Mais ce serait en gâcher l'effet. Ce que je peux vous dire en revanche, c'est qu'il s'agit d'une lecture emprunte de poésie et d'innocence. Tout au long des 208 pages, nous suivons l'aventure pas si banale d'un petit machin qui découvre la vie dans tout ce qu'elle a de plus normale. A travers des rencontres, des expériences et des obstacles, il va peu à peu appréhender ses émotions et chercher un sens à son existence. A la fois pleine d'innocence et de justesse, "Le trop grand vide d'Alphonse Tabouret" me fait penser à une confiserie qu'on déguste avec délectation et dont on garde longtemps le goût en bouche. Il s'agit donc, vous l'aurez compris, d'un coup de coeur foudroyant et instantané, que je vous recommande chaudement. Sur ce court article, je vous laisse avec quelques extraits illustrés, qui seront plus parlants que mes mots.
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