lundi 3 juillet 2017

SÉRIE / Big Little Lies

source : Slate


source : Melty
Bon, c'est l'été, il est temps de rattraper les séries en retard et de faire de nouvelles découvertes ! Si vous voulez vous y remettre tranquillement et que vous avez envie de nouveauté, je vous invite à continuer cet article... 

"Big Little Lies" prend racine en Californie. Jane Chapman vient s'installer avec son fils Ziggy dans la jolie ville de "Monterey". Elle va rapidement se lier d'amitié avec Madeline et Celeste, deux femmes issues d'un milieu huppé. Que ce soit par rapport à leur maison, leur physique, leurs enfants ou leur couple, les membres de cette communauté se donnent du mal pour véhiculer l'image de la perfection à tout prix. 

Honnêtement, en voyant le titre et l'affiche de la série, je me suis dit "Bon, encore un dérivé de "Desperate Housewives", "Mistresses" ou "Devious Maids"...". Je n'étais donc pas emballée plus que ça à l'idée de taper dans déjà vu. Mais, le casting et les avis positifs m'ont convaincu d'essayer quand même de regarder. Et je n'ai pas regretté ! Par contre, un conseil : ne vous fiez pas juste au premier épisode. Bien qu'il y ait déjà l'intrigue du meurtre, dont on ne connaîtra la victime et l'agresseur que lors du dernier épisode, on peut avoir l'impression que le scénario est assez plat. Pourtant, au fur et à mesure, le réalisateur va nous dévoiler l'intimité des différents personnages. La façade belle et lisse va progressivement se craqueler et révéler les drames qui se jouent dans les foyers de chacune.J'ai particulièrement apprécié qu'une série aborde le thème de la violence conjugale et surtout qu'il le traite de cette façon. Dans "Big Little Lies", on sort du cliché habituel du mari qui bat sa femme lorsqu'il est alcoolisé... Le désir, la violence et les faux semblants sont autant de thèmes qui se croisent tout le long des épisodes.
source : Allociné


La série est courte puisqu'il ne s'agit que de 7 épisodes d'une cinquantaine de minutes chacun. Mais j'ai trouvé ce format plutôt pertinent finalement, car le dernier épisode ne nous laisse pas sur notre faim, contrairement à la série "The OA" par exemple. Les 7 épisodes se suffisent à eux-même pour qu'on ait le temps de s'accrocher aux personnages et adhérer à l'histoire sans avoir besoin de plus. Le casting est assez impressionnant, mais si je ne devais retenir qu'un seul personnage, c'est celui de Celeste, interprété par Nicole Kidman. La personnalité et l'histoire de cette femme m'ont particulièrement bouleversé.
Ah et enfin, je rajouterais une mention spéciale pour la B.O avec notamment le titre "Cold Little Heart" de Michael Kiwanuka.